Bouches-du-Rhône : les ennuis d’une salariée qui a accepté des sandwiches périmés

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AFP - Illustration

Elle était agent de la sécurité pour Mondial Protection et travaillait dans le supermarché Carrefour Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône). Anne, 49 ans, a été renvoyée par son entreprise pour avoir accepté des sandwiches périmés.

La veuve qui vit avec ses deux de ses plus jeunes enfants a accepté de prendre la nourriture car, comme elle l'a expliqué dans les colonnes de La Provence, elle “ne roule pas sur l'or”.

“J'ai accepté car je peux nourrir mes enfants avec”

C'est un jeune homme chargé de remplir le distributeur automatique de nourriture destinés au personnel du magasin qui lui a proposé de prendre ces sandwiches car la date de péremption était passée. Il a voulu les déposer dans le casier d'Anne. C'est à ce moment-là qu'il s'est fait prendre par deux chefs de la sécurité. Anne a donc été convoquée au PC de sécurité du magasin avant de se faire renvoyer car elle avait commis un vol.

“J'ai accepté car je peux nourrir mes enfants avec. Jamais je n'ai pensé à mal puisque c'était destiné à la poubelle. En deux ans, ce n'est arrivé que trois fois», a-t-elle expliqué au quotidien.

Un licenciement à l’amiable

Anne a reçu un courrier pour sa mise à pied à titre conservatoire de Mondial Protection avant un entretien préalable de licenciement. On lui a proposé un autre poste mais elle l'a refusé car il était trop éloigné de son domicile. Un accord concernant un licenciement à l’amiable a finalement été trouvé.

La direction de Carrefour a réagi ce dimanche, en parlant d'une situation “très sensible”. L'entreprise, qui n’a pas engagé de poursuites contre l’employée de Mondial Protection, a assuré qu'elle “était naturellement prête à l'accueillir dans le magasin de Port-de-Bouc”.