Attentats du 13 novembre : Twitter, Facebook et Google accusés de complicité

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Le père d'une victime des attentats du 13 novembre a décidé de porter plainte contre Facebook et Twitter qu'il accuse de complicité en permettant à Daesh de recruter des tueurs sur leurs réseaux sociaux.

Six mois après la mort de leur fille Nohemi Gonzalez dans les attentats du 13 novembre, un couple de parents américains a décidé de porter plainte ce mardi contre Facebook et Twitter. Selon eux, ces réseaux sociaux sont indirectement complices des meurtres commis par Daesh en ce qu'ils permettent la diffusion de sa propagande et le recrutement de djihadistes via leurs réseaux sociaux. “Sans Twitter, Facebook, Google, l’incroyable croissance de Daesh devenu en quelques années le groupe terroriste le plus craint du monde n'aurait jamais été possible”, est-il écrit dans la plainte, selon CBS.

Le texte souligne également qu'en décembre 2014, Daesh avait quelque 70.000 comptes sur Twitter, dont au moins 79 étaient considérés comme “officiels”, l’ensemble de ces comptes postant au moins 90 tweets par minute.”

“Il n'y a pas de liberté d'expression en ce qui concerne le terrorisme”, insiste Altman, l'avocat de Reynaldo Gonzalez, rapporte Le Parisien.

Twitter n'a pour le moment pas réagi à ces accusations. En revanche, Google et Facebook ont indiqué qu'ils n'avaient aucune indulgence avec les contenus faisant l'apologie du terrorisme et qu'ils étaient supprimés de leurs interfaces dès signalement.

Nohemi Gonzalez, 23 ans, est la seule victime américaine des attentats qui ont frappé Paris le 13 novembre 2015. Avec des amis, elle était attablée ce soir-là à la terrasse du Carillon lorsqu'elle a été tuée. Etudiante en design, elle était venue passer un semestre à Paris dans la cadre d'un échange avec son université californienne. C'était la première fois qu'elle quittait les Etats-Unis.

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