Charles-André Marchand

  • De la Coupe Grey au duel Manning-Brady

    J’ai beau répéter que je suis athée, je n’en suis pas moins un être très pieux, un dévot dont la foi est inébranlable en cette religion où l’on vénère un ballon ovale en peau de cochon.

  • Kent Austin hantera-t-il les Riders?

    Les Roughriders de la Saskatchewan n’ont remporté que trois fois la Coupe Grey depuis leur fondation en 1910. L’entraîneur-chef des Tiger Cats de Hamilton, Kent Austin était de deux de ces trois conquêtes, la première, en 1989 à titre de quart-arrière partant et la seconde, en 2007 comme entraîneur-chef.

  • La Coupe Grey des mal-aimés

    La bonne nouvelle c’est que les amateurs de football du pays n’auront pas à souffrir en voyant les Argonauts de Toronto soulever la Coupe Grey pour une deuxième année consécutive. Déjà que la Ville-Reine a le don d’engendrer un mépris unanime ad mare usque ad mare en croyant être devenu le centre de l’univers visible et invisible, son insupportable maire aurait été une fois de plus une gênante distraction pendant la grande messe du football à trois essais dont personne n’avait envie.

  • Ces maires qui aiment trop le sport!

    Je dois vous le dire d’entrée de jeu, ça ne me dérange pas le moindrement que le maire Coderre donne son opinion vingt-deux fois par jour sur Twitter même lorsque cela signifie qu’il joue au gérant d’estrades et décide que David Desharnais devrait aller se voir ailleurs, préférablement dans le sud de l’Ontario avec les Bulldogs de Hamilton, club-école de vos Glorieux dans la Ligue Américaine.

  • Une année de transition pour les Alouettes

    Le vol qui nous ramenait de Toronto, après l’élimination des Alouettes à Guelph quelques heures plus tôt, était rempli à capacité. Outre les clients habituels, il y avait à bord deux groupes forts différents qui pratiquent pourtant un sport appelé football.

  • Les complexes des Carabins, le mérite du Rouge et Or…

    Les Carabins doivent maintenant apprendre à gagner. Cette équipe-là doit cesser de se tirer dans les pieds.

  • La fierté se cherche une ville…

    J’adorais le slogan de Montréal qui clamait fièrement : « La fierté a une ville! ». C’était il y a exactement trente ans, en 1983. Pour contrer la déprime collective du début des années quatre-vingt, le maire Drapeau avait commandé une campagne publicitaire visant à redonner de l’entrain aux montréalais dont l’équipe de hockey n’avait pas soulevé la Coupe Stanley depuis quatre ans, une éternité à l’époque pour ne pas dire un véritable scandale.

  • L’indiscipline aura coûté cher à l’Impact

    Je l’ai déjà écrit, je ne suis pas un partisan de l’Impact ni du soccer de calibre moyen pratiqué dans la MLS. Assis au bar de mon hôtel à Toronto, où les Alouettes complètent leur décevante saison régulière face aux Argonauts, j’avais davantage l’intention d’observer la confrontation entre les Dolphins de Miami et les Bengals de Cincinnati que de m’intéresser aux velléités de championnat du club à Joey Saputo que m’offrait un autre téléviseur.

  • Quand Brett Favre semble être une solution…

    Trois ans après avoir accroché ses crampons, maintenant âgé de 44 ans, Brett Favre serait-il sur le point de tenter un retour au jeu dans la NFL? Quand son agent a prétendu il y a quelques semaines que Favre est, encore à ce jour, bien meilleur que plusieurs quart-arrières actifs, personne ne le prenait au sérieux. Mais voilà que les Rams de Saint-Louis, à la recherche d’un remplaçant pour Sam Bradford, blessé, l’ont pris au sérieux au point de sonder le terrain pour savoir si Favre serait intéressé à leur prêter main forte. C’est vous dire à quel point ils sont en difficulté. C’est aussi vous dire combien ils sont rares les quart-arrières de talent capables d’aider immédiatement une équipe professionnelle tant dans la NFL que dans la LCF.

  • La NFL…avec pas d’casque!

    Depuis plusieurs années je participe à une « Ligue de Fantaisie » comme il en existe des centaines de milliers à travers le Canada et les États-Unis. Dirigée par mon éminent collègue Jean Dion, journaliste au quotidien Le Devoir, celle-ci a pour nom « La Ligue Avec Pas d’Casque ».

  • Des Alouettes schizophrènes?

    À quelques reprises pendant que j’assurais la description du match des Alouettes dimanche au Stade Percival-Molson, je n’ai pu m’empêcher de me demander, à voix haute, où donc était cette équipe-là depuis le début de la saison?

  • Calvillo prépare-t-il déjà sa retraite?

    En renonçant définitivement à la possibilité d’un retour au jeu en 2013 en raison de la commotion cérébrale qu’il a subie il y a maintenant deux mois, le 17 août face aux Roughriders de la Saskatchewan, Anthony Calvillo prépare tranquillement l’annonce de sa retraite.

  • Les Alouettes: une mauvaise équipe!

    Les Alouettes, édition 2013, forment une mauvaise équipe. C’est le vétéran ailier défensif John Bowman qui le confirme à l’ami Herb Zurkowsky du quotidien The Gazette. « Nous ne sommes pas une bonne équipe », lui a-t-il franchement déclaré après l’embarrassante défaite de 34-27 subie aux mains des Blue Bombers de Winnipeg, pourtant la pire équipe de la LCF.

  • Les commotions peuvent-elles être éliminées de la pratique du sport?

    Le documentaire « League of Denial » inspiré par le livre du même titre et présenté cette semaine sur PBS n’a pas fini de faire jaser.

  • La NFL, la ligue du déni

    Pendant près de dix ans la NFL a tenté, à l’aide d’études bidons menées par un comité dont les conclusions étaient convenues à l’avance, de minimiser non seulement le nombre de commotions cérébrales subies par ses joueurs, mais aussi leurs conséquences funestes, voire fatales.

  • La LNH doit entrer dans le XXIe siècle!

    Le sempiternel débat sur la pertinence des bagarres au hockey commence à m’exaspérer. Gary Bettman aurait-il oublié que la problématique des commotions cérébrales a le potentiel de mettre en péril tous les sports violents, tant sur le plan juridique que politique.

  • Adonis Stevenson n’a rien d’un super-héros

    Je l’avoue d’entrée de jeu, je n’ai jamais été un fan d’Adonis « Superman » Stevenson. Juste ce surnom dont il s’est affublé suffit pour me rebuter.

  • L’inutilisable Stade Olympique

    Les Alouettes ne disputeront donc aucun match éliminatoire au Stade Olympique cette année, ce pour la première fois depuis l’an 2000. Cela n’a rien à voir avec les insuccès de l’équipe depuis le début de saison. Les Alouettes seraient invaincus après douze matches que la même décision aurait été prise. Encore une fois c’est la fragilité de la toile qui recouvre le Stade Taillibert qui est en cause. Pendant que les politiciens n’en finissent plus de tergiverser sur l’avenir du toit du Stade, entre deux débats futiles sur les supposées valeurs québécoises, la toile n’en finit plus de se dégrader. Une fine neige suffirait pour forcer le report d’un match éliminatoire dans lequel seraient impliqués les Alouettes. Même un tout petit centimètre de jolis flocons serait trop risqué pour que soit présenter la demi-finale ou la finale de l’Est qui, je vous le rappelle auront lieu quelque part en novembre.

  • Le Marathon sauve la mise!

    Heureusement qu’il y avait le Marathon pour nous faire oublier notre fiche combinée de 0-6 au cours du week-end. L’Impact, le Canadien, les Alouettes, les Carabins, les Redmen et les Stingers ont tous subis la défaite.

  • La LCF doit s’implanter dans les Maritimes!

    Moncton, Nouveau-Brunswick Pour une quatrième année consécutive, les Maritimes seront le théâtre d’un match de saison régulière de la LCF dans le cadre de la désormais Classique Touché Atlantique. Halifax avait accueilli l’événement inaugural mais depuis trois ans c’est à Moncton que se déroule ce rendez-vous annuel. Si Halifax est nettement une ville plus populeuse, Moncton se veut beaucoup plus centrale, avec dans un rayon de 300 kilomètres une population de près de deux millions de personnes. Le Stade de l’Université de Moncton, où les Alouettes et les Tiger Cats de Hamilton croiseront le fer, fera salle comble avec plus de 16 000 spectateurs mais l’endroit peut être aménagé pour éventuellement accueillir près de 25 000 personnes.