Carmen Barba

    Journaliste

    Journaliste Pour Yahoo Life et Yahoo Entertainment.

  • "Simple comme Sylvain" : le nouveau film de Monia Chokri déconstruit plusieurs mythes sur l’amour

    Monia Chokri est de retour avec une comédie romantique, "Simple comme Sylvain", en salles ce 8 novembre. Salué à Cannes, le troisième long-métrage de la réalisatrice sort des schémas classiques de la relation passionnelle toxique dont le cinéma français abonde. Interview.

  • Monia Chokri : "Je n'ai pas envie de me dire qu'il faut que le ciment de la relation, ça soit le sexe'"

    La réalisatrice québecquoise Monia Chokri est de retour avec un troisième long-métrage, "Simple comme Sylvain", présenté à Cannes dans la sélection Un Certain Regard. Ce troisième film est une comédie romantique tendre qui dépeint une passion amoureuse sans tomber dans le piège de la toxicité. Sophia, une quadragénaire professeure de philosophie tombe amoureuse du charpentier venu rénover le chalet qu’elle a acheté avec son compagnon Xavier. Le sexe est très présent dans l’histoire de ce couple formé par Sophia l’intellectuelle et Sylvain le charpentier rustre, sans être pour autant l’élément central de leur relation.

  • Monia Chokri : "On a été biberonnées à l'idée qu'il fallait aimer les hommes indisponibles"

    La réalisatrice québecquoise Monia Chokri est de retour avec un troisième long-métrage, « Simple comme Sylvain », une comédie romantique dans laquelle elle questionne le rapport amoureux et et ébranle les constructions toxiques de l’amour qui abondent dans les comédies romantiques classiques qui ont bercé de nombreuses générations de femmes. Parmi celles-ci : la fétichisation de l’homme émotionnelement indisponible.

  • Monia Chokri : "Ça fait partie du système du couple de penser que l’autre nous appartient, nous doit fidélité, loyauté du corps et de l’esprit"

    La réalisatrice québecquoise Monia Chokri est de retour avec un troisième long-métrage, "Simple comme Sylvain", une comédie romantique drôle et moderne.  Sophia entretient une relation torride avec Sylvain avant de prendre la décision de quitter Xavier. Dans les comédies romantiques traditionnelles, l’adultère est tantôt synonyme de parjure, tantôt un sujet soumis à moult interrogations avec le besoin de devoir le justifier. Monia Chokri, elle, survole le sujet en n'y prêtant finalement aucun intérêt et en n'y soumettant aucune justification. "Ce n’est pas un film sur l’adultère. Ça fait partie du système du couple, du système judéo-chrétien de parler de la fidélité, l’autre nous appartient, l’autre nous doit fidélité, loyauté du corps et de l’esprit. Et c’est justement une remise en question de ce modèle. Parce que justement, s’il n’y avait pas cette notion de fidélité, peut-être que Sophia serait restée avec Xavier, peut-être qu’elle aurait côtoyé ces deux relations."

  • Voici l'alternative la plus économique au skyr, considéré comme "l'arnaque islandaise"

    Riche en protéines, pauvres en calories, mais aussi très cher, le skyr est considéré par l'UFC-Que choisir comme l'"arnaque islandaise". Si on le vante autant, c'est surtout par effet de mode. Car, à vertus égales, il peut-être remplacé par le petit-suisse, une alternative bien plus économique.

  • Elise Mathy, victime d'un AVC à 27 ans : "J'ai pensé que j'aurais préféré mourir le jour de l'accident"

    En France, une femme sur quatre est victime d’un AVC. 10% des victimes d’un AVC sont âgées de moins de 45 ans. Elise Mathy, endocrinologue, fait partie de cette minorité. À 27 ans, elle est foudroyée par un AVC qui paralyse tout le côté gauche de son corps. Dans son livre "Le rêve c’est la vie", elle relate cette attaque brutale qui a bouleversé son quotidien. À l'occasion de la journée mondiale de lutte contre l'AVC ce 29 octobre, nous l'avons rencontrée.

  • Elise Mathy, victime d’un AVC à 27 ans : "J’ai connu beaucoup de jeunes qui avaient eu des AVC. Ça peut même toucher les nourrissons"

    Elise Mathy n’a que 27 ans lorsqu’elle est victime d’un accident vasculaire cérébral. Un sort qu’elle trouve injuste, au regard de son âge et de son mode de vie très sain. La médecin explique qu’il existe un profil à risque de personne pouvant être victime d’un AVC. Elle souligne néanmoins que, bien que moins fréquent, ce type d’accident peut également frapper des profils jeunes, voire même des nourrissons.

  • Elise Mathy, victime d’un AVC à 27 ans : "J’ai rencontré l’amour et j’ai eu un petit garçon grâce à mon AVC"

    Elise Mathy n’a que 27 ans lorsqu’elle est victime d’un accident vasculaire cérébral. Un sort qu’elle trouve injuste, au regard de son âge et de son mode de vie très sain. Dans son malheur, elle fait une rencontre décisive, celle avec son âme soeur et le père de son enfant. Lui aussi a été victime d’un AVC dans la vingtaine. Avec beaucoup de recul, Elise Mathy a appris à aimer son nouveau corps et sa nouvelle vie. Elle en conclut même que sa vie est beaucoup mieux maintenant. Un témoignage nécessaire et porteur d’espoir pour les nombreuses victimes d’un AVC.

  • AVC à 27 ans - Elise Mathy : "À ce moment-là, j’étais tellement triste que j’ai pensé que j’aurais préféré mourir le jour de mon AVC"

    Elise Mathy n’a que 27 ans lorsqu’elle est victime d’un accident vasculaire cérébral. Un sort qu’elle trouve injuste, au regard de son âge et de son mode de vie très sain. Avec transparence, elle relate le sentiment d'injustice qui l'a traversée lorsqu'elle s'est réveillée de la réanimation. Dans les moments les plus sombres de son combat, la jeune femme confie qu'elle aurait préféré mourir le jour de son AVC plutôt que de devoir se battre avec acharnement au quotidien pour récupérer la partie gauche de son corps, paralysé à la suite de l'attaque. 

  • AVC à 27 ans - Elise Mathy : "Je ressens une douleur atroce dans le cou. J’ai cru que j’allais mourir par terre toute seule"

    À 27 ans, alors qu'elle se prépare assidûment pour le marathon de Paris, la vie d'Élise Mathy bascule dramatiquement. Le 10 février 2017, en plein footing, elle ressent un douleur atroce : "Comme si quelqu’un me poignardait dans le cou" assure-t-elle. Cette douleur la terrasse. "Je pense que j’ai perdu connaissance. Je n’arrivais pas à me relever.". Lorsque la jeune femme reprend connaissance, elle cherche à utiliser son téléphone portable pour prévenir quelqu’un de son état et constate alors être dans l’incapacité de l’utiliser. "Mon cerveau n’a pas été capable d’utiliser mon téléphone. J’ai eu très, très peur." Dans un dernier élan d’espoir, Elise crie de toutes ses forces et est finalement retrouvée par une dame, qui lui vient en aide. Elise Mathy est victime d'un accident vasculaire cérébral qui paralyse tout le côté gauche de son corps.  Dans son livre "Le rêve c'est la vie", elle retrace son parcours du combattant face à l'AVC, qui touche en moyenne 150000 personnes en France. 

  • TABOU - Aline Boeuf : "Il faut briser toute la honte qui accompagne les règles"

    Briser le tabou qui entoure les menstruations, c’est le souhait de la sociologue Aline Boeuf. Dans son étude "Briser le tabou des règles" (éd. Editions 41), la chercheuse démontre à quel point le sceau de la honte posé sur les menstruations est un frein au développement de notre société.

  • Aline Boeuf : "Les femmes trouvent le congé menstruel génial mais elles le craignent car elles ont trop peur pour leur stabilité et leur avancée dans le monde professionnel"

    Le 30 septembre dernier, Aline Boeuf, une doctorante en sociologie, a publié "Briser le tabou des règles" (éd. Editions41), une étude démontrant la honte coriace qui entoure les menstruations. La sociologue insiste sur la nécessité de s’en défaire pour accéder à une égalité vivable entre les deux sexes et propose des pistes pour sortir du tabou. Parmi les pistes évoquées par Aline Boeuf, il y a le congé menstruel. Ce congé, qui consisterait à accorder un arrêt de travail pris en charge par la sécurité sociale, sans jour de carence pour les personnes souffrant de règles incapacitantes serait, pour Aline Leboeuf, une mesure pour accéder à une mixité vivable au sein du monde du travail, à savoir, "atteindre un niveau où c’est possible de travailler sans empiéter sur sa santé, sa capacité de vie et sa dignité." Si sur le papier, les femmes se disent favorables à l’instauration de ce congé, nombreuses sont celles qui confient qu’elles n’y auront certainement pas recours par peur de représailles des collègues ou crainte d’être freinées dans leur évolution professionnelle.

  • Aline Boeuf : "La honte liée aux menstruations contaminent même les hommes qui doivent acheter des produits menstruels"

    Le 30 septembre dernier, Aline Boeuf, une doctorante en sociologie, a publié "Briser le tabou des règles" (éd. Editions41), une étude démontrant la honte coriace qui entoure les menstruations. La sociologue insiste sur la nécessité de s’en défaire pour accéder à une égalité vivable entre les deux sexes et propose des pistes pour sortir du tabou. Parmi celles-ci, elle invite les hommes à s'emparer du sujet et considère les papas comme des alliés-clés. Tous les hommes en contact avec des jeunes filles doivent s'informer et parler librement des règles.

  • Aline Boeuf : "Le tabou menstruel participe aux clichés sexistes que l’on a sur les femmes avec par exemple ’t’es chiante parce que t’as tes règles’"

    Le 30 septembre dernier, Aline Boeuf, une doctorante en sociologie, a publié "Briser le tabou des règles" (éd. Editions41), une étude démontrant la honte coriace qui entoure les menstruations. La sociologue insiste sur la nécessité de s’en défaire pour accéder à une égalité vivable entre les deux sexes et propose des pistes pour sortir du tabou. Une nécessité car selon Aline Boeuf, le tabou menstruel nourrit les nombreuses idées reçues sexistes que l'on a des femmes et contribue à développer une image négative de la féminité, même auprès des femmes. 

  • Aline Boeuf : "Avoir ses règles, c'est une charge mentale, économique et de temps"

    Le 30 septembre dernier, Aline Boeuf, une doctorante en sociologie, a publié "Briser le tabou des règles" (éd. Editions41), une étude démontrant la honte coriace qui entoure les menstruations. La sociologue insiste sur la nécessité de s’en défaire pour accéder à une égalité vivable entre les deux sexes et propose des pistes pour sortir du tabou. Car selon elle, le secret qui entoure les règles constitue un véritable fardeau pour les femmes, qui se retrouvent à gérer seules et en silence, la gestion parfois importante de leur menstruation. En détabouisant la parole, on permettrait aux femmes d'avoir un meilleur accès à des protections périodiques dans les lieux publics ou des solutions en matière de santé. 

  • Aline Boeuf : "Dans ces religions, les rapports sexuels sont interdits durant les règles car les hommes seraient contaminés par la monstruosité du sang menstruel"

    Le 30 septembre dernier, Aline Boeuf, une doctorante en sociologie, a publié "Briser le tabou des règles" (éd. Editions41), une étude démontrant la honte coriace qui entoure les menstruations. La sociologue insiste sur la nécessité de s’en défaire pour accéder à une égalité vivable entre les deux sexes et propose des pistes pour sortir du tabou. La tâche ne s'avèrera pas simple car, comme l'explique Aline Boeuf, la honte liée aux règles est ancestrale : "Des textes de l'Egypte ancienne écrivent que les hommes ne doivent pas être en contact avec un tissu qui a été souillé par le sang menstruel. Donc, c'est vraiment quelque chose qui date".

  • TABOU - Claire, 26 ans se livre sur son avortement : "En sortant de l’échographie, j’avais le sentiment d’être une personne dégueulasse qui allait tuer quelqu’un en bonne santé"

    Claire* a 26 ans. Après être tombée accidentellement enceinte en décembre, elle choisit d’avorter en janvier 2023. La jeune femme a vécu l’évènement comme un traumatisme. La raison ? Un corps médical réfractaire et culpabilisant. Elle nous livre son témoignage.

  • Tabou - Claire, 26 ans : "Si le corps médical s’était comporté normalement, je n’aurais peut-être eu ce sentiment de culpabilité"

    Claire a 26 ans. Après être tombée accidentellement enceinte en décembre, elle choisit d’avorter en janvier 2023. La jeune femme a vécu l’évènement comme un traumatisme. Aujourd’hui, elle prend la parole pour adresser un message aux jeunes femmes qui optent pour l’avortement en leur rappelant que c’est un droit légitime. Avec ce témoignage, Claire espère que la honte qu’on lui a fait ressentir change de camp.

  • Tabou - Claire, 26 ans : "Même si c’est un droit en France, il y en a toujours pour te rappeler que "l’avortement, ce n’est pas bien, que tu tues quand même quelqu’un""

    Claire a 26 ans. Après être tombée accidentellement enceinte en décembre, elle choisit d’avorter en janvier 2023. À cause des nombreuses remarques des médecins qui l'ont suivie dans le parcours, la jeune femme est ressortie traumatisée et dit avoir vécu un épisode dépressif. 

  • Tabou - Claire, 26 ans : "Elle m'a fait écouter le coeur du foetus lors de l’échographie alors que c’était une consultation pour un avortement"

    Claire a 26 ans. Après être tombée accidentellement enceinte en décembre, elle choisit d’avorter en janvier 2023. La jeune femme a consulté plusieurs praticiens dont une gynécologue qui lui a fait écouter le coeur du foetus lors de l’échographie pour la datation de la grossesse. Une pratiquement totalement illégale selon le Planning familial.